Le chiot de Mark Beevers

William est notre Lab x Poodle, le dernier ajout à notre famille. Mon partenaire et moi avons acquis un adorable chiot (le sien vraiment comme elle l'a payé et je viens de me le faire imposer, mais il m'aime en morceaux et il est mignon).

En août de cette année, j'ai eu le plaisir de diriger une courte tournée ciblée dans les montagnes de l'ouest d'Usambara, dans le nord de la Tanzanie. La cible spécifique était le mystérieux Spotthroat, membre de l'une des dernières familles d'oiseaux que Dave Semler et Marsha Steffen n'avaient pas encore vue. Cette famille des Modulatricidae se compose de 3 espèces obscures des forêts africaines et la décision a été prise de cibler la Spotthroat. J'étais assez sûr que nous verrions l'oiseau (surtout avec l'aide de notre guide local expérimenté), mais je ne m'attendais pas à ce que nous puissions obtenir des images de ce rôdeur timide et retiré du sol forestier. Cependant, dès notre toute première matinée, nous avons entendu un appel et, avec de la patience et de la chance, nous avons non seulement obtenu des vues superbes et étendues, mais aussi les meilleures images que j'ai vues de cette espèce recherchée. Un moment fort de mon année d’observation des oiseaux !

Wow, wow, wow, je n'arrive pas à croire que je l'ai vu. C'est un phénomène absolument stupéfiant qui se produit sur quelques îles isolées au large de la Papouasie occidentale. Nous avons eu droit à des vues spectaculaires sur cette espèce la plus recherchée.  

L'ara de Lear, que j'ai vu à Canudos lors de notre méga tournée dans le nord-est du Brésil. Ces oiseaux indigo étaient absolument magnifiques sur le fond du canyon de roche rouge où ils se perchent et nichent.  

 2022 a été une année incroyable pour les oiseaux rares et spéciaux et la décision du «meilleur oiseau de l'année» a été en effet très difficile avec des candidats parmi lesquels le Spurfowl du Sri Lanka, le Coucou terrestre à bec de corail, la Perdrix rouilleuse, le Petit-duc de Flores et le Chardonneret du Mont Mutis. , l'Engoulevent sombre, le Broadbill de Grauer nicheur, le magnifique Shoebill, le Golden Bowerbird, l'Albert's Lyrebird et le Eastern Ground Parrot, entre autres. Cependant, c'est le Petit-duc à front blanc perché dans le parc national de Kaeng Krachan lors de mon voyage sur mesure en Thaïlande qui a fini par remporter le premier prix. C’est une espèce que je pensais ne jamais voir de ma vie. C'est extrêmement localisé et extrêmement rare et nous avons eu la chance d'en apercevoir un en milieu de matinée alors que nous retournions déjeuner après une matinée déjà fabuleuse d'observation des oiseaux. Très spécial et extrêmement chanceux !

Mon oiseau personnel de l’année a été aperçu lors d’un voyage en famille au Royaume-Uni. Nous avons rendu visite à des amis dans le Yorkshire. Heureusement, nos amis sont aussi des ornithologues amateurs, alors lors de notre premier après-midi ensemble, nous nous sommes dirigés vers RSPB Bempton Cliffs. Malheureusement, l'Albatros à sourcils noirs, présent depuis longtemps, ne s'est pas présenté. Tremper. Nous sommes rentrés chez nous déçus. En préparant le thé, nous avons appris que l'albatros était de retour sur les falaises. Nous y avons couru et j'ai pu voir des albatros naviguer majestueusement le long des puissantes falaises dans la lumière déclinante. Le lendemain matin, j'y étais de nouveau, cette fois j'ai vécu l'expérience complète et j'ai eu une vue imprenable sur cet oiseau fantastique. Le paysage en toile de fond des falaises de Bempton de la RSPB est à couper le souffle, des dizaines de milliers d'oiseaux marins s'envolant vers la mer et retournant vers leurs corniches de reproduction.  

Heureusement, en 2022, j'ai pu revenir à un programme chargé de tournées et de voyages, ce qui a rendu d'autant plus difficile le choix d'un top bird pour l'année, il y en avait tout simplement trop. Si je dois choisir une observation unique et mémorable, mon expérience avec un hibou nain (qui n'aime pas les hiboux ?) dans le nord du Pérou me vient à l'esprit. Les quatre espèces existantes de chouettes Aegolius sont relativement petites, distinctives et souvent strictement nocturnes. Chaque espèce est un régal à voir, mais la Chouette rieuse, bien que répandue en Amérique du Sud, peut être un peu difficile à trouver. Claudia Cavazos et moi avons voyagé dans un endroit précis près de Leimebamba, dans le nord du Pérou, dans l'espoir d'observer cette espèce particulière. Le crépuscule allait et venait sans aucun bruit de notre proie, puis la nuit s'est étendue vers minuit et bien que nous ayons trouvé un impressionnant hibou stygien (ce qui n'est pas de bon augure pour les petits hiboux) et une paire de petits-ducs de Koepcke, il n'y avait aucun signe de le Buff-front espéré. Après quelques heures de sommeil agité, il était de retour à 4 heures du matin et cette fois, il a fallu moins d'une minute à la Chouette à front roux pour appeler et faire son apparition. L'image parle d'elle-même pour illustrer à quel point l'observation est incroyable. être…  

Mon meilleur oiseau de 2022……c'est toujours difficile de le déterminer car il y a toujours de bons prétendants. Grimpereau dans le sud de la France en début d'année, gorgebleue à miroir (à points blancs) chantant aux Pays-Bas et quelques oiseaux remarquables lors de la tournée Rockjumper en Tanzanie en septembre, dont 3 aigles couronnés en démonstration pendant que nous déjeunions. Mais mon oiseau de l’année est un oiseau que j’ai déjà vu – l’oiseau lui-même, ainsi que plusieurs autres en divers endroits, un Albatros à sourcils noirs. Nous avons passé un été sur les falaises de Bempton dans le Yorkshire au cours des deux dernières années et c'est incroyable. Cela ne devrait pas être au Royaume-Uni bien sûr, cela devrait être dans l'hémisphère sud, alors regarder cet énorme et gracieux oiseau de mer élégant tournoyer autour des falaises avec les Fous de Bassan et les Mouettes tridactyles est quelque chose à couper le souffle. C'est majestueux, beau, élégant à la fois et avoir une si belle vue est un véritable privilège. J'espère vraiment que cela reviendra l'année prochaine et j'y retournerai. La présence d'une immense colonie d'oiseaux marins composée de macareux moines, de petits pingouins, de guillemots et du seul Gannetry du continent britannique en fait un endroit idéal à visiter. L'Albatros est la cerise sur le gâteau.  

Oie à cou roux, sans doute la plus belle de cette famille. Je suivais 2 oiseaux sur Twitter, traînant avec des Bernaches nonnettes au Royaume-Uni. J'avais réservé un voyage au Royaume-Uni en mai 2022 pour retrouver ma famille et mes amis. Je pensais que l’Oie à cou roux aurait alors migré vers l’Europe de l’Est, alors je n’y ai plus prêté attention. Lorsqu'un de mes amis ornithologues amateurs m'a dit que nous allions à Norfolk pour quelques jours d'observation d'oiseaux, les choses se sont mises en place. Comme je n'avais pas de couverture mobile pour savoir quels oiseaux se trouvaient dans les environs, j'ai été choqué lorsqu'il a dit « allons chercher cette oie à cou roux aujourd'hui ! » Pour faire court, nous avons bien vu l'oie et un énorme trou dans ma liste mondiale a été comblé.  

Mon oiseau de l'année est Cundinimarca Antpitta, photographié à Sendero Herrera dans les Andes orientales de Colombie. Voir cet oiseau rare quelque 32 ans après l'avoir découvert a été un moment émouvant. Maintenant que nous avons identifié une population accessible, nous travaillons avec l'American Bird Conservancy et la Fundación Camaná pour préserver l'habitat menacé de cette espèce en voie de disparition. Des fourmis rares, des colibris spectaculaires et de magnifiques tangaras ne sont que quelques-uns des merveilleux oiseaux rencontrés dans les Andes colombiennes, présentés lors de plusieurs circuits Rockjumper.

2022 a été une année chargée pour moi : 8 tournées Rockjumper en un an, c'est un bon total à tous points de vue. Choisir un «meilleur oiseau de l'année» est toujours difficile, étant donné le grand nombre d'espèces candidates, mais je choisis le Shoebill. Cette espèce emblématique, classée dans sa propre famille, est plus facilement visible en Ouganda où elle reste une attraction touristique de premier plan, et pas seulement parmi les ornithologues amateurs. Son site le plus fiable se trouve non loin d'Entebbe, le principal point d'entrée en Ouganda, et de nombreux voyagistes et bateliers locaux qualifiés sont plus que disposés à vous le faire visiter.

Cette année, j'ai fait deux voyages consécutifs en Ouganda, et nous avons eu des rencontres vraiment mémorables avec des Shoebills : posant à bout portant, pêchant le poisson-poumon, volant au ralenti au-dessus du papyrus et nourrissant un animal pendant deux semaines. vieux poussin. C'était le rêve de tout photographe et Shoebill a été élu oiseau du voyage lors des deux tournées.

Vient ensuite un oiseau beaucoup moins imposant. En février, après notre tournée ABA au Kenya, j'ai fait un petit voyage de reconnaissance sur l'île de Manda, au large de la côte nord du Kenya. Ici, j'ai eu le plaisir de trouver plusieurs paires de Boubous noirs. Comme son nom l'indique, il est entièrement noir, bien qu'à courte distance, il ait les yeux rouges. Mais il diffère vocalement des autres boubous entièrement noirs et son aire de répartition est minuscule. Il n'habite que les zones de broussailles côtières de l'extrême nord-est du Kenya et du sud-ouest de la Somalie, et a été négligé pendant plus d'un siècle après sa découverte. Jusqu'à il y a quelques années, on pensait qu'il s'agissait d'une forme noire du boubou de la côte Est, plus répandu. Désormais rétablie en tant qu’espèce à part entière et hautement localisée, l’île de Manda est effectivement le seul endroit au monde où vous pouvez l’observer.

Depuis plus longtemps que je ne m'en souvienne, j'ai une destination principale en tête… l'Antarctique. L'ampleur et la beauté de l'Antarctique sont difficiles à exprimer et ses oiseaux, principalement des manchots et des pétrels, doivent endurer des épreuves incroyables pour survivre. En tant que biologiste des oiseaux marins, j'ai toujours été fasciné par la diversité des oiseaux marins et leurs incroyables traits de vie ; et cela n'est peut-être pas mieux illustré que par le manchot empereur, l'oiseau marin le plus emblématique de l'Antarctique et mon oiseau de l'année 2022.

Contrairement à la croyance populaire, voir un manchot empereur n’est en aucun cas une garantie lors d’une croisière en Antarctique. L’espèce se reproduit dans plusieurs coins reculés du continent blanc, hors de portée de la plupart des expéditions en Antarctique. Il arrive cependant qu'un individu errant soit aperçu au large de la péninsule Antarctique, sur des sites tels que le détroit de l'Antarctique et Wilhelmina. Baie. Inutile de dire que chaque heure de la journée de l'expédition Antarctique de Rockjumper pour 2022 a été consacrée à l'exploration des banquises alors que nous naviguions à travers ces zones isolées. L'étude de chaque fragment de glace a révélé des manchots papous, Adélie et à jugulaire, des phoques crabiers et de Weddell, ainsi que des labbes du pôle sud, mais aucun signe de notre empereur. C'était du moins jusqu'à ce qu'un de nos heureux clients apparaisse avec une photo d'un manchot empereur immature reposant sur la glace. Nous avons fait demi-tour et avons passé les 3 heures suivantes à scruter chaque morceau de glace, à vérifier chaque ombre, et en vain. En fin de compte, notre cœur s’est serré car nous savions que nous devions continuer.

Une tentative de quitter la baie de Wilhelmina dans le détroit de Gerlache a été rapidement abandonnée en raison de vents de 60 nœuds et d'une mer agitée. Ainsi, nous sommes retournés au sanctuaire de la baie et avons continué plus profondément qu'auparavant. Encore une fois, nous avons vérifié la glace, sachant que cela pourrait être une seconde chance pour l'Empereur. Nous avons parcouru la banquise dense et, alors que nous ne pouvions aller plus loin, nous avons repéré une forme sombre posée sur la glace. À cette distance, c'était encore beaucoup trop loin pour voir, mais nous avons fait signe au capitaine de nous rapprocher et des tirs d'enregistrement lointains ont confirmé qu'il s'agissait d'un manchot empereur ; distinct de celui vu plus tôt dans la journée.

La pression relâchée, le capitaine nous a rapprochés jusqu'à ce que nous reposions le navire contre la même glace que celle où se reposait l'empereur. Nous avons apprécié l'oiseau pendant environ 2 heures avant de continuer, sauf que, alors que nous éloignions le navire, deux autres empereurs sont sortis de l'eau pour rejoindre le premier. Nous avons observé les trois oiseaux pendant 2 heures supplémentaires, saturant tous les angles de vue possibles et prenant plus de photos que nous n'aurions probablement dû pour revisiter l'observation. Pour illustrer avec précision la rareté du manchot empereur, les ornithologues résidents de notre navire avaient effectué plus de 60 croisières en Antarctique et n'avaient pas vu d'empereurs et nous nous considérions donc comme exceptionnellement chanceux.

C'était formidable de revenir à une année presque complète de guidage, il y a donc de nombreux points forts parmi lesquels choisir cette année, mais mon oiseau de l'année 2022 doit être le coucou terrestre à évacuation roux que nous avons eu lors de notre tournée Best of Panama. C'était la première fois que je voyais un coucou terrestre Neomorphus lors d'une tournée Rockjumper et c'était assez excitant d'en trouver un par nous-mêmes et (éventuellement) de mettre tout le groupe sur l'oiseau.

Lors de notre dernière journée complète de visite, nous avons profité d'un troupeau mixte en fin de matinée avec une paire de faux-becs à bec brun organisant un spectacle au-dessus de nous. Soudain, il y eut un claquement bruyant et quelque chose traversa le sentier en courant. En fait, je pensais que c'était un écureuil, mais quelques membres du groupe l'avaient également aperçu et étaient catégoriques : c'était un oiseau. En pensant au coucou terrestre à l'arrière de ma tête, je me suis éloigné un peu du sentier et j'ai soudainement entendu une fourmilière bicolore chanter dans le ravin en dessous de nous. Il y avait donc une fourmilière, ça devenait de plus en plus intéressant ! Un Fourmilier bicolore est apparu et j'ai mis mes jumelles dessus. À ma grande surprise, il y avait un coucou terrestre à ventilation roux, immobile mais complètement à découvert dans ma vue binoculaire !!! Malheureusement, le coucou a disparu au moment où le groupe s'est réuni. Nous avons donc élaboré un plan pour ceux qui voulaient sauter le déjeuner et nous avons tous les trois réussi à obtenir une vue magnifique sur cet oiseau très spécial au cours des deux heures suivantes. Cependant, la fourmilière s'était éloignée au moment où le reste du groupe rejoignit. Mais l'histoire n'était pas tout à fait terminée car nous avons eu le temps de faire une visite rapide le dernier matin de la visite et, par chance, la fourmilière était juste sur le sentier où nous pouvions tous observer cet oiseau du Graal traverser le sentier.

Le Pigeon à cou de bronze de l'Est est sans conteste mon meilleur oiseau pour 2022 !

J'ai passé de nombreuses heures au cours de dix ans à observer et à explorer les parcelles forestières connues de la côte nord-est du KwaZulu-Natal où ils se trouvent, mais je me suis avéré être un pigeon plutôt difficile à trouver !

Le Pigeon à nuque bronze de l’Est n’est pas l’oiseau le plus coloré et ne possède que quelques marques pour faciliter son identification. Son habitude d'aimer la canopée supérieure des forêts à feuilles persistantes, où il passe la plupart de son temps à se nourrir, en fait une espèce encore plus difficile à établir.

La fortune était de mon côté il y a quelques semaines alors que j'observais les oiseaux autour de la ville de Sainte-Lucie, juste au sud de la côte est, dans le parc de la zone humide d'iSimangaliso.
C'est au cours d'une simple promenade le long de la clôture qui sépare l'ancien camping IPhiva de la plage que je suis tombé sur l'ancien Pigeon « Delegorgues » ! Le pigeon était perché dans un arbre sans feuilles de bois puant blanc (Celtis africana), étonnamment imperturbable par ma présence ! En prenant quelques photos en me rapprochant, j'ai pu voir son cou de couleur rouille et vert foncé avec son collier blanc diagnostique qui en faisait un mâle. Fait intéressant, j'ai également été témoin d'un comportement alimentaire lorsqu'il a commencé à picorer les branches de l'arbre où les larves de cercopes avaient créé des poches de mousse !

Ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'observer l'un des oiseaux les plus rares au monde. Ces oiseaux sont souvent insaisissables, difficiles à observer et peu connus. La plupart des oiseaux les plus rares au monde (<100 habitants au total) nécessitent des prouesses herculéennes de détermination et d'endurance pour s'approcher et arriver sur une pente de montagne isolée et abrupte ou sur une petite île d'habitat au milieu d'une mer d'agriculture, de désert ou d'océan. . Aucun de ces stéréotypes ne correspond au Tangara à gorge cerise bien étudié, aux couleurs vives et relativement bruyant du Brésil. Cette espèce regroupée d'une beauté paralysante n'est connue que dans deux endroits de la forêt nuageuse montagnarde mixte primaire-secondaire du petit État d'Espiritu Santo. Le nom local est incroyable, quoique quelque peu morbide. « Suira Apunhalada » se traduit par « Tangara à gorge fendue ». La gorge rouge brillant et irisé est facilement visible par les ornithologues amateurs qui ont la chance de l'apercevoir. Mais obtenir ce look est la partie la plus difficile.

Le Tangara à gorge cerise est mon oiseau de l'année parce qu'il était complètement inattendu, l'un de mes oiseaux les plus recherchés sur Terre, et nous avions facilement une vue de haut en bas d'un individu fréquentant un nid soutenu par 5 de ses plus proches. membres de la famille. Nous avons vu 6 des 14 individus existants connus sur la planète et avons pu le faire à loisir au milieu d'une partie absolument magnifique de la forêt tropicale atlantique, à environ 400 km de notre itinéraire prévu. Comment tout cela a-t-il été possible, me demanderez-vous ? C'est simple : après avoir vécu la visite la plus réussie du Minas Gerais parmi tous nos guides, y compris le succès ridicule du Harle brésilien étant la première étape de la tournée, nous avons décidé d'envisager l'idée très tôt. La nouvelle nous est parvenue qu'un nid avait été localisé environ 4 jours avant la date de début de notre visite. En examinant la logistique, nous avons pensé : « Eh bien… c'est long, mais si (un GRAND SI) nous obtenons toutes les espèces endémiques et espérées cibles sur l'itinéraire régulier en un temps record, nous pourrions accélérer la tournée et faire faillite ». La chance absolument incroyable dont notre groupe a bénéficié la première semaine, le fait que l'oiseau était sur un nid (garanti), ainsi que l'enthousiasme et la grande motivation du groupe pour aller chercher l'oiseau, ont tous dû conspirer parfaitement pour même envisager le changement. Pour les raisons ci-dessus, le symbolisme que le Tangara à gorge cerise incarne pour l'effort de conservation au Brésil, et bien d'autres sur lesquelles je ne m'étendrai pas, c'était de loin mon oiseau de l'année.

Au départ du Royaume-Uni, trois pigeons se démarquent et il est difficile de dire lequel est le meilleur car ils se démarquent tous les trois pour des raisons différentes. Tout d’abord, une pie-grièche mâle du Turkestan qui ornait une réserve RSPB sur la côte du Yorkshire appelée Bempton Cliffs, qui est une célèbre colonie d’oiseaux marins. Des vues époustouflantes de l'oiseau, qui n'est que le 8ème au Royaume-Uni, après quoi j'ai visité la colonie d'oiseaux marins où j'ai eu de superbes vues sur les oiseaux marins reproducteurs, notamment un albatros à sourcils noirs en été, un cas d'Asie centrale rencontrant l'Atlantique Sud dans le Yorkshire. Ensuite, le cabrage totalement inattendu d'un Cape Gull, oui, tout comme ceux que l'on trouve en Afrique du Sud. Totalement inattendu et de superbes vues en plus et une première au Royaume-Uni, mais l'oiseau le plus incongru de l'année était vraiment l'Engoulevent d'Amérique, assis sur une clôture de jardin dans une petite ville de l'Oxfordshire pendant huit heures avec à peine un clignement de paupière. . Donc, trois superbes expériences d'observation des oiseaux au Royaume-Uni, toutes pour des raisons différentes, sauf qu'elles étaient toutes condamnées à perpétuité. Mon patch local bien-aimé continue d'être couvert quotidiennement, mais en vain cette année, contrairement à l'année dernière, où nous avions 11 raretés de comté, dont l'une était une rareté nationale et la première pour le comté (Groate bleue à points blancs). Mais c'était l'année dernière.  

Notre quête de l’Antpitta masquée endémique en Bolivie a été très mémorable. Notre vol vers Riberalta a été annulé mais nous avons réussi à trouver un moyen de transport alternatif, un trajet épuisant de quatorze heures par voie terrestre. Le premier jour de notre recherche de cible, nous avons localisé plusieurs territoires à l'oreille, mais aucun de ces insaisissables habitants de la forêt n'est apparu. Le deuxième jour, nous avons essayé une localité et des tactiques de chasse différentes, nous connectant doucement avec cette espèce rare et à aire de répartition très restreinte – un vrai cracker !  

Mon oiseau de l’année devrait être le Gypaète barbu. Après avoir tant lu à ce sujet avant un voyage dans le Drakensberg, j'espérais vraiment le voir. Le tout dernier jour du voyage, nous avons réussi à apercevoir le Gypaète barbu mais de très loin, au bout d'un moment nous avons décidé qu'il était temps de partir et alors que nous partions, cet individu a survolé plusieurs fois très près !   

Mon meilleur oiseau de 2022 serait le Drakensberg Rockjumper. Travaillant pour Rockjumper Birding Tours, j'avais hâte de voir l'oiseau qui a donné son nom à l'entreprise. Celui-ci s'est présenté lors d'un voyage au Sani Pass et il n'était pas difficile de comprendre pourquoi il a attiré l'attention d'Adam Riley en 1998.   

Pour la plupart des gens, une croisière en Antarctique est le voyage d’une vie et pour moi, ce n’était pas différent. L’opportunité d’explorer la spectaculaire Géorgie du Sud et le continent glacé de l’Antarctique lui-même était exaltante à tous points de vue. Les diverses colonies de manchots nous ont royalement divertis tandis que les otaries à fourrure, les éléphants de mer, les becs-gaines et les labbes rivalisaient tous pour attirer notre attention. L'observation des oiseaux pélagiques était également fantastique, et j'ai finalement rattrapé des espèces pélagiques de rêve comme les pétrels de l'Antarctique, de l'Atlantique et des Kerguelen ! Ce sont des oiseaux que j'ai d'abord aperçus à l'âge de 7 ans dans mon premier guide de terrain sur les oiseaux d'Afrique australe, et les voir enfin dans les mers où ils se trouvent était un rêve devenu réalité car ce sont des vagabonds très rares. Eaux d'Afrique australe. Il existe cependant une espèce, le Saint Graal de l’Antarctique, qui se situe littéralement de la tête et des épaules au-dessus de tout le reste. La plupart des gens savent qu'en voir un n'est qu'une possibilité lointaine, mais notre itinéraire en Antarctique était différent de la plupart des voyages qui s'aventurent dans la région, et l'incroyable manchot empereur était une cible massive. À tel point que nous nous sommes aventurés aussi loin que possible dans la mer de Weddell avec l'espoir que les dieux du vent, des dieux de la mer, des dieux de la neige, des dieux de la glace, etc. étaient tous de notre côté. Ils l'étaient joyeusement et vers 22h30, le 20 novembre, nous nous trouvions sur le pont supérieur de l'Ocean Diamond, totalement captivés par ce qui se déroulait devant nous. Non seulement nous étions à côté de la célèbre île de Snow Hill dans la mer de Weddell, mais surtout, nous nous délections d'une observation rare. Pas 1 ou 2 mais de nombreux manchots empereurs ! Lorsque la plupart sont descendus en dessous, c'était vers 23h30 et le décompte s'élevait à 12 individus différents mais d'autres qui sont restés éveillés un peu plus tard (après minuit) en ont dénombré 26 au total ! Une expérience incroyable et que chacun d’entre nous n’oubliera jamais. Je me sens extrêmement privilégié de pouvoir faire ce que je fais et partager de tels moments avec des personnes partageant les mêmes idées est une vraie joie. Le Manchot Empereur est sans aucun doute mon oiseau numéro un pour 2022 !

N'ayant pas voyagé à l'étranger depuis que nous avons quitté l'Inde au cours de la première semaine de 2020, nous avions tous hâte de découvrir un pays différent et un tas de nouveaux oiseaux. Personnellement, 2022 a marqué une décennie depuis que j'avais quitté le Royaume-Uni pour l'Amérique du Sud, et un voyage qui me verrait finalement rejoindre Rockjumper. Ainsi, sans aucune trace de nostalgie, notre premier voyage en famille depuis près de 32 mois serait en Grande-Bretagne. Quelques semaines très agréables d'observation des oiseaux dans les zones tempérées ont donné lieu à de nombreuses condamnations à perpétuité pour Meg et Kaily, et même à une poignée pour moi. Le point culminant du voyage a sans doute été une matinée extraordinaire à la réserve RSPB de Titchwell en compagnie de Paul Varney, local de Norfolk et guide de la tournée Rockjumper.

Des conditions inhabituellement calmes nous ont accueillis, les piscines et les lacs au bord du chemin étaient un reflet vitreux. Ce n'était pas le genre de temps qui offrait beaucoup de raretés « intéressantes » de Sibérie, mais il était parfait pour la seule véritable contribution de l'Europe aux contractions familiales, le monotypique Bearded Reedling. C'était autrefois une mésange, puis un bec-perroquet – mais il a finalement été reconnu comme un oiseau chanteur unique à part entière – très proche des alouettes ! Une espèce vraiment remarquable dont le système digestif s'adapte à deux régimes alimentaires saisonniers complètement différents.

L’observation la plus typique du Reedling barbu est un flou orangé de la taille d’une boule d’or alors que l’on se précipite d’un fourré de roseaux à l’autre, souvent accéléré par des vents forts. Compte tenu des conditions météorologiques clémentes, nous espérions des vues un peu meilleures, mais même les plus optimistes d'entre nous ne s'attendaient pas à voir plusieurs troupeaux, chacun contenant 5 à 6 bons individus caracolant sur des têtes de roseaux ! En effet, deux mâles différents ont été suffisamment prévenants pour regarder le soleil du petit matin sur le bon roseau afin de m'assurer que je puisse prendre des clichés sans avoir à me soucier d'un quelconque post-traitement ! "

"L'Antarctique vit l'incroyable", c'est ce qu'on m'a dit avant de partir pour notre tournée Rockjumper Birding Falkland Islands, Géorgie du Sud et Antarctique 2022. Cependant, les émotions que l'on ressent en éprouvant l'euphonie du son, de la vue et de l'odorat surplombant la plus grande colonie de manchots royaux à Gold Harbour, en Géorgie du Sud, m'ont laissé complètement sans voix. Le temps s'est arrêté alors que j'admirais l'immensité de l'espace et les vues panoramiques impressionnantes sur les couples de manchots royaux en train de paner et leurs poussins. J'ai été profondément triste lorsque cette incroyable aventure unique en Antarctique, en Géorgie du Sud et aux îles Falklands a pris fin. Des souvenirs et de nouvelles amitiés, une abondance de gratitude pour ce monde magnifique dans lequel nous vivons.